mercredi 27 février 2008

LABEL HANDIMANAGER


LABEL HANDIMANAGER - MODE D'EMPLOI

Devenir HANDIMANAGER,

En 4 étapes :



1. Inscris-toi auprès d’Handi’Go à l’IEP et confirme ton inscription sur le site : www.companieros. com.


2. Participe à au moins 3 actions durant notre semaine de sensibilisation, fais valider ton passeport à chaque action.


3. A la fin de la semaine, remet ton passeport tamponné à l’équipe d’Handi’Go.


4. Tu recevras un questionnaire par mail. Réponds directement en ligne, valide ton questionnaire et reçois ton Label HANDIMANAGER




LE LABEL : A QUOI CA SERT ?

  • Montre que tu as été informé(e) sur les enjeux de l'entreprise en matière d'insertion professionnel des personnes handicapées ;

  • Que tu as pris conscience des freins divers à l'insertion des personnes handicapées en entreprise et plus largement dans toute communauté humaine ;

  • Que tu t'engages, par ton attitude et ton comportement, à faciliter l'insertion des personnes handicapées dans ta vie professionnelle.




lundi 28 janvier 2008

Collectivités locales - Accessibilité


Article tiré des Echos, mercredi 23 janvier 2008


mardi 22 janvier 2008

Soirée Handilive du 20 janvier 2008


-Compte rendu-

Une soirée organisée par une association locale, Handilive, a eu lieu aux Milles dimanche 20 janvier, afin de réunir valides et handicapés dans une ambiance conviviale et décontractée. Le pari était risqué, car les participants ne se connaissaient pas, mis à part certains qui s’étaient déjà rencontrés virtuellement via le site d’Handilive. En effet, cette nouvelle association, créée en juillet dernier, propose aux handicapés de discuter en ligne via leur site et de sortir ainsi de leur solitude. La soirée de dimanche était la toute première organisée par Handilive, afin de concrétiser les liens développés sur le net entre ses membres : c’est pourquoi une partie de l’équipe d’Handi’Go s’est rendue sur place afin d’animer la soirée et de faciliter les échanges entre valides et handicapés.

Finalement le contact a été beaucoup plus facile que prévu, puisque dans un premier temps, un jeu du « blind-test » a permis aux participants de faire connaissance, en se répartissant en équipes. Puis est venu le temps des discussions, un temps qui fût court puisque la soirée a rapidement débuté. Le jeu ayant brisé la glace, tout le monde a profité de la soirée, et c’est dans une ambiance décomplexée que l’équipe d’Handi’Go a partagé un moment de détente avec tous les participants. Cela nous a permis de faire des rencontres enrichissantes, de parler de tout sauf du handicap avec les personnes concernées (on était là pour s’amuser, et eux aussi) ! C’est pourquoi cette première soirée a été une réussite et notre équipe se réjouit d’avoir pu y participer. Pour le reste, les images parlent d’elles même !








Handi'Go dans la Provence !


"Pour encadrer la soirée, l'association Handilive compte sur des bénévoles partenaires, notamment les jeunes étudiants de l'IEP qui forment l'association Handigo"

Article paru le Samedi 19 janvier 2008 dans la Provence au sujet de la soirée Handilive du dimanche 20 janvier à Aix les Milles à laquelle se sont rendus quelques étudiants d'Handigo.

mardi 15 janvier 2008

Handimanagement à l'honneur sur handica.com


Marie Decker, ancienne directrice commerciale chez Technical Design et désormais employée chez handica.com, que nous avions rencontrée lors de notre phase d'acculturation à la problématique du handicap, propose un article sur le programme "Handimanagement" sur le site handica.com. Une occasion d'alerter les recruteurs face à la thématique de l'insertion professionnelle des personnes handicapées, de leur faire connaître le projet et de redonner à ce dernier un peu plus de prestige.

Voici l'article en question, www.handica.com pour plus d'informations.
Floriane

Recruteurs : la nécessaire prise de conscience en amont
Publié le : 07/01/2008
Auteur(s) : Marie Decker
Résumé : 3° Edition du programme Handimanagement, une sensibilisation au handicap déployée par et pour les étudiants des grandes écoles pour des futurs managers socialement responsables.

Pour la 3° année consécutive des étudiants des grandes écoles et universités françaises participent au programme HANDIMANAGEMENT sous l'égide de Companieros.

Ce mouvement d'ampleur national a pour vocation de sensibiliser à la question du handicap, les étudiants appelés à avoir des postes de responsabilité au niveau des ressources humaines ou du management. Au delà des préjugés existants il s'agit avant tout d'amener les étudiants à prendre conscience qu'ils peuvent avoir des freins particuliers en termes d'attitude vis-à-vis du public handicapé.

Les moyens mis en œuvre sont à la hauteur des ambitions : dans chacune des 30 écoles participantes sont constituées des équipes de 10 étudiants motivés par la problématique de l'intégration professionnelle des personnes handicapées.

Dans un premier temps ces étudiants sont sensibilisés en profondeur. Puis, dés le mois de janvier les équipes doivent élaborer et mettre en place un programme de sensibilisation au sein de leur école. Ce plan d'action destiné au corps professoral et à l'ensemble des étudiants s'articule en deux parties : une campagne de communication pour susciter l'intérêt de l'ensemble des étudiants et une semaine complète de sensibilisation qui doit, au-delà d'une approche simple de connaissance du handicap et des actions à mener sur le plan environnemental, créer l'indispensable prise de conscience des résistances culturelles et psychologiques.

C'est en allant à la rencontre et en travaillant avec des personnes handicapées, dès le lancement des programmes, que les étudiants constituants les équipes découvrent les enjeux sociaux et humains liés à leur challenge. Leur implication locale donnant alors un sens concret à leur action.

Ne pouvant imaginer un programme de sensibilisation à l'intégration professionnelle des travailleurs handicapés sans la dimension entrepreneuriale, les entreprises participantes interviennent sous forme d'accompagnement financier des programmes mais également par le biais de participation aux nombreuses conférences de la semaine de sensibilisation du mois d'avril, le récit d'intégrations réussies étant le meilleur vecteur pour transmettre un message positif et concret.

Ces actions feront l'objet de plusieurs récompenses : un Trophée de l'Adapt, catégorie Challenge étudiant sur dossier de candidature rempli par les étudiants, de façon indépendante vis-à-vis de l'organisation générale du projet et des Prix pédagogiques "Engagement et Créativité" qui seront remis conjointement par Companieros et les entreprises partenaires.

Au delà de ces prix purement symboliques la vraie récompense sera le bénéfice pédagogique que les étudiants ne manqueront pas de retirer de ce mouvement en souhaitant qu'à l'heure venue ils sauront dépasser la barrière du handicap et ne s'attacher qu'à un seul critère de sélection : la compétence.



Informations complémentaires :
- Pour en savoir plus sur le programme Handimanagement : cliquez ici.

lundi 14 janvier 2008

- Phase d'acculturation - ZOom sur l'URAPEDA, Publics Soutds et Malentendants


Rencontre avec Florence Martinez et Flora Peugeot-Seze de l’URAPEDA PACA (association pour les Publics Sourds et Malentendants).

Florence Martinez est aide comptable au sein de l’association, et malentendante. Elle a accepté de nous recevoir, ainsi que Flora Peugeot-Seze, chargée des partenariats et du développement associatif d’URAPEDA. Florence nous a raconté son parcours, depuis l’école publique qu’elle a fréquenté jusqu’en 5e grâce à l’aide d’ « interfaces » qui lui traduisaient les cours, avant d’intégrer une école spécialisée pour personnes sourdes et malentendantes, où elle a alors appris une langue toute nouvelle : la langue des signes. Ne dites pas « langage » ça fait primitif (un peu comme l’est l’employé de la caricature ci-dessus) mais parlez plutôt de « langue », car il s’agit bel et bien d’une langue à part, avec sa propre syntaxe et ses règles de grammaire.

Flora nous a expliqué que la recherche d’emploi pour une personne malentendante représente un vrai défi, qui passe tout d’abord par l’épreuve du téléphone. En effet les conversations téléphoniques étant proscrites de l’univers des malentendants, ceux-ci doivent recourir à d’autres moyens pour décrocher un entretien ou un travail. Mais s’il paraît évident que les conversations téléphoniques posent problème, on ne se doute pas qu’il en va de même parfois pour l’écrit.

C’est ce que nous a démontré Flora lorsqu’elle nous expliqué les 3 conséquences fondamentales de la surdité, qui touchent : la réception des messages, leur compréhension et l’émission d’une réponse. En effet nous avons tous appris à parler en écoutant nos proches, et par association nous avons mis des mots puis des phrases sur des idées, des concepts, et sur l’ensemble de notre environnement. Or l’enfant atteint de surdité voit les choses mais ne peut pas mettre de mots dessus. S’ensuit alors tout un processus explicatif bien spécifique pour l’aider à comprendre le monde qui l’entoure. Les personnes sourdes ou malentendantes accèdent donc à la connaissance grâce à l’expérience, en expérimentant les objets qui peuplent leur environnement. Ainsi l’écriture représente un défi puisque pour écrire il faut déjà savoir parler. L’écriture chez les malentendants est différente de la nôtre, puisqu’elle obéit à leur logique propre et à leur univers.

Pour comprendre l’autre, une personne atteinte de surdité s’efforce de lire sur ses lèvres : il est donc important lorsqu’on est en pleine conversation avec quelqu’un de sourd d’articuler (sans toutefois se décrocher la mâchoire), et de ne pas se masquer la bouche ou s’agiter dans tous les sens, pour lui laisser le temps de nous comprendre.

Sinon il existe d’autres moyens de communiquer avec une personne sourde : la langue des signes et la LPC (Langue française Parlée Complétée).

  • La langue des signes : Cette langue ressemble à une pièce de théâtre, et requiert un certain sens de la mise en scène. En effet dans la langue des signes on commence par planter le décor, dans lequel on pose l’action ensuite. C’est la langue de la communication courante pour les personnes sourdes, car cela leur permet de s’exprimer rapidement et de se faire comprendre (les signes étant –comme nous avons pu le constater avec Bérangère- très explicites). Mais il existe un second moyen de communication qui permet lui la compréhension de la langue française, dans toute sa complexité : c’est la LPC.

  • La LPC : Ce mode de communication est préconisé pour les enfants atteints de surdité, afin de leur apprendre le français. Des « interfaces » ou « codeuses » (c'est-à-dire des intervenants) viennent en cours « décoder » le discours de l’enseignant. C’est ce qui a permis a Florence de rester scolarisée dans l’enseignement public jusqu’en 5e. La LPC vient préciser les sosies labiaux (!), c'est-à-dire qu’avec le visage l’interface répète le message qui a été donné, tandis qu’il va avec une main donner des codes de compréhension pour chaque phonème. On saisit alors toute la complexité de ce mode de communication… quand on essaye de le pratiquer! En effet, c’est une langue à apprendre par cœur si on souhaite la mettre en oeuvre. L’intérêt pour l’enfant est que cela lui permet de saisir la complexité de chaque mot, de chaque intonation, bref de la langue française dans son ensemble.

Il existe des systèmes permettant aux enfants sourds de rester scolarisés dans le cursus commun, mais ceux-ci sont contraignants. Par exemple, Florence suivait les cours grâce à des écouteurs reliés à un micro dans lequel parlait l’enseignant : mais cela équivalait à un discours en continu sans possibilité de se reposer (à moins d’ôter les écouteurs), ce qui était relativement difficile.

Pour converser avec quelqu’un, une personne sourde ou malentendante doit aussi faire de nombreux efforts, même s’il faut garder à l’esprit que nous devons nous aussi nous montrer compréhensibles. Grâce à l’arrivée du Minitel, des faxs, puis aujourd’hui du SMS, d’Internet et de la visioconférence, les personnes malentendantes voient leurs tâches facilitées au sein de l’entreprise.

Aujourd’hui 7% de la population française est atteinte de surdité ou de problèmes auditifs (en incluant les personnes âgées), dont 5% connaissent et pratiquent la langue des signes. Pour comprendre le quotidien des ces personnes il faut se mettre à leur place : nous avons fait un petit exercice avec Flora pour tenter de lire sur ses lèvres, et il s’est avéré que pour les phrases courantes la lecture labiale est relativement facile pour nous (on anticipe sur ce que la personne va dire), mais quand il s’agit d’un discours plus complexe (comme un cours, ou une présentation en entreprise) la tâche devient vite très difficile.

Au Canada l’appellation « langue des signes » est différente, et se traduit par « langue bucco-faciale ». Cette expression est selon Flora bien plus pertinente, car au-delà de la langue des signes il y a celle du corps où les yeux, l’expression, les attitudes jouent un rôle aussi important dans la compréhension que les signes eux même. Ainsi, pour comprendre l’univers des malentendants, il faut commencer par comprendre la langue des signes et du corps.

Enfin, si l’aide aux handicapés est souvent assimilée à une aide matérielle (aménagement de l’espace, infrastructures, etc.), lorsqu’on en vient au problème de la surdité c’est bien d’une aide humaine qu’il s’agit. La surdité est un handicap lié à la communication, ce qui nécessite la plupart du temps la présence d’une tierce personne (les fameux « interfaces ») pour faciliter le dialogue et la vie courante, notamment au sein de l’entreprise.

Cette entrevue avec Flora Peugeot-Seze et Florence Martinez a été l’occasion d’en apprendre un peu plus sur ce handicap qu’est la surdité, sur la langue des signes (on sait dire en vrac « bonjour », « intelligence », « gêne », et quelques autres termes qui malheureusement ne suffiront pas à animer une conversation, désolée !), et sur les particularités du monde des personnes sourdes et malentendantes, qui s’apparente bel et bien à un monde parallèle, qu’il convient de rattacher au nôtre.

Agathe et Bérangère

mercredi 21 novembre 2007

Handi'Go - Qui sommes-nous exactement ???

HandiGo 2007

HandiGo est une association nouvellement créée dans le cadre du projet national « Handimanagement » qui se propose de regrouper les différentes grandes écoles de France afin de sensibiliser les futurs cadres, et donc les étudiants d’aujourd’hui, à l’insertion des personnes handicapées dans le monde du travail.



Il s’agit d’un concours amical ou les étudiants participants devront faire preuve d’imagination et de création pour abattre les idées reçues, voire les éléments oubliés du grand public concernant le handicap pour que les choses changent dans un avenir proche.


HandiGo est composée de onze membres, pour la plupart en master info-com rejoints par deux étudiantes de deuxième année et de la section entreprise de l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence.


Ensemble, nous organiserons des évènements tout au long de l’année et plus précisément lors d’une semaine de sensibilisation aux alentours du mois de Mars afin de faire prendre conscience des lacunes qui subsistent, encore aujourd’hui, au niveau de l’insertion professionnelle des personnes handicapées.


Notre mission est aussi de réussir à comprendre avant de faire comprendre, c’est pourquoi nous nous lançons dans une phase d’acculturation, période ou nous rencontrons ces personnes handicapées, témoins précieux, pour discuter ensemble des problèmes concrets qu’elles ont pu rencontrer lors de la recherche d’emploi ou encore lors de leurs expériences en entreprise.


Parce que trop de chose n’ont pas été dites, parce que, comme nous, vous voulez faire avancer le dialogue et combattre les préjugés, soyez curieux et nombreux à répondre présents à nos rendez-vous réguliers.


Membres de l’équipe :

Garonne Florianne, Gautier Célia, Geroudet Floriane, Marchon Maxime, Meloul Hannah, Mori Bérangère, Pollet Charlotte, Ramsamy Agathe, Roussel Cécilia, Schmalstieg Sabrina, Sourice Elsa.

HM, coordinatrice